Aliment ou alignement ? Quand ça tire d'un bord...

Cette semaine, la question à laquelle je devais répondre dans le cadre de mon coaching a eu l’effet d’un blizzard.  Il s’agissait de trouver ce que j’étais disposée à faire pour faciliter la vie de mes clients, sans compromettre mon style et ma créativité.  Je ne m’attendais pas à ce que cette technicalité vienne balayer les bases que j’avais établies et m’amène, une fois de plus, à tout remettre en question.

Ne vous demandez pas pourquoi j’excelle particulièrement au jeu du Mastermind !  Il fait appel à ma tendance naturelle à remettre mon cerveau à zéro, à tout reprendre depuis le début et chercher avec ardeur le code caché. 

C’est une tendance naturelle que je croyais mieux maîtriser, et voilà que je m’exaspérais de me retrouver à nouveau dans cet état.  En voyant que ma frustration débordait jusque dans mes échanges avec ceux que j’aime, j’ai pris une pause.  J’ai tout arrêté et je me suis « rentrée au garage ».   J’ai remis ma frustration entre les mains de mon fabriquant, et je l’ai supplié (c’est le bon mot) de me montrer ce qui n’allait pas sous le capot.

Une mise au point efficace

Il était là (il est toujours là).  Il m’a demandé pourquoi je voulais perdre du poids.  La question peut paraître hors propos, mais Dieu ne l’est jamais.  Sa question m’a amené à réfléchir à mes motivations.  Il faut comprendre que récemment, je me suis remise à manger des choses que je n’avais pas mangé depuis des années.  Ça m’a permis de constater que ces aliments (si on peut les qualifier ainsi) ne m’apportent aucun avantage.  Le plaisir passager qu’ils me procurent ne fait en aucun cas le poids en contrepartie des inconvénients qu’ils m’occasionnent.

C’était évident que ma réponse tournerait autour de ma santé, puis j’ai pensé : si je pouvais manger de ces choses sans jamais engraisser, est-ce que mon problème serait réglé ?  Pas vraiment…  J’ai observé que bien qu’elles soient agréables pour les sens, consommer ces choses est insatisfaisant : j’aurais beau en manger encore et encore, avec comme seul frein la nausée, le trop plein et le dégoût, elles ne parviendraient pas à me rassasier.

C’est à ce moment que cette parole de Jésus a fait écho en moi : « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole (rhema) qui sort de la bouche de Dieu. »  Et là j’ai vu, parmi la foule d’idées qui se sont bousculées quotidiennement dans ma tête, parmi tous les projets que j’ai réalisés jusqu’à ce jour, que rien ne m’a apporté une satisfaction réelle en dehors de ce que Dieu m’a révélé personnellement.

En me basant sur mes expériences positives à ce propos, je me suis aperçue que ce serait assez simple pour moi de sélectionner mes projets à l’avenir, que mon baromètre était somme tout assez fiable : mon niveau de satisfaction ne ment pas !

Une mécanique sous garantie

Chaque artiste a sa façon unique de s’exprimer, du choix de son matériel, aux couleurs qu’il emploi, en passant par les sujets qu’il aborde…  En développant ses talents, il se distingue progressivement des autres.  On finira par reconnaitre ses œuvres un peu comme on reconnait la voix unique d’un chanteur qu’on apprécie.

Personnellement, je rêve de me spécialiser dans quelque chose de bien précis.  Je pressens que je suis en chemin, mais je comprends maintenant que je n’y parviendrai pas par ma propre volonté.  Ce sera plutôt le fruit d’une recherche d’authenticité dans la persévérance.  Bref : inutile de chercher des raccourcis !  Ça me laisse devant un seul choix à renouveler chaque jour : tendre l’oreille vers lui, suivre sa voix nourrissante, faire de lui ma seule source de sécurité et d’approbation.

Je veux rester centrée sur son amour plutôt que sur la peur de faire fausse route.  Lorsque Dieu nous parle spécifiquement, il allume une lumière en nous.  Cette lumière est si exaltante que tout ce qui ne vient pas de lui semble terne et sans vie...

Si je suis cette lumière en toute confiance avec un cœur sincère, il s’occupera du trajet, des stations-services, des mises au point, et de tous les hasards de route que je rencontrerai.  C’est ce qu’il promet à tous ceux qui veulent le suivre dans son bestseller, une brique (la Bible) de plus ou moins 1500 pages selon le format, que je vous recommande chaudement de lire au moins une fois dans votre vie !

Dans la tourmente de cette semaine, j'ai réécoutée cette vidéo de bienvenue que j'avais réalisée pour ma chaine YouTube et dans laquelle je partage si simplement ce qui me motive profondéement !