Certains auront reconnu notre beau Nano que je suis en train de dessiner. Le thème de mon dessin, c'est le printemps... La saison qui s'en vient tout doucement.
En parlant de saison
Dans mon article de la semaine dernière je décrivais une période qui suit le bilan: l'incubation que l'on traverse en hiver. J'expliquais que c'est un moment de réflexion et de préparation.
Connaître nos valeurs
Que l’on débute un nouveau projet, qu’on effectue un changement de carrière ou qu’on cherche à approfondir nos relations, nos aspirations les plus sincères sont une boussole qui nous rappelle ce qui compte vraiment.
Si nos rêves et nos ambitions nous donnent une direction, ils ne nous fourniront toutefois pas l’énergie nécessaire pour les réaliser. Le pare-brise, les miroirs et un GPS sont bien utiles sur une voiture, mais sans moteur, elle n’ira pas bien loin.
Quel est votre moteur à vous ? Qu’est-ce qui vous donne la force d’affronter l’inconnu et les remises en question inévitables sur votre chemin, sans pour autant perdre votre entrain ?
S’adapter ou mourir
Nous savons que tout ce qui est vivant est en constante progression. Sur la route, l’inconfort est notre seule certitude. Il est le signal que nous sommes en train de grandir, de nous muscler, de développer notre potentiel. L’inconfort nous indique que nous sommes en train de franchir une marche de plus vers ce que nous sommes appelés à devenir.
Qu’il soit physique, émotionnel ou mental, l’ampleur de notre inconfort se rapporte directement à l’effort que nous aurons besoin de fournir pour avancer. Par exemple : Apprendre une nouvelle compétence nous demandera de surmonter la frustration de ne pas tout maîtriser instantanément; Établir une confiance mutuelle dans une relation demandera le courage de se montrer authentique et d’aborder certains sujets plus difficiles.
Rester dans notre zone de confort peut nous sembler une option rassurante, mais est-ce vraiment sécuritaire de ne pas suivre le mouvement de la vie ? Moins nous nous adapterons à la réalité, plus un écart se formera entre les événements de notre vie et notre capacité à y faire face. Cet écart, qu’on appelle couramment « le stress », n’existe pas dans les domaines où nous sommes matures, assumés, pleinement adaptés.
La vie, les projets et les relations ne se développent pas dans le confort. Ce qui est rassurant, c’est que l'inconfort est temporaire, et que le tolérer nous donne le temps dont nous avons besoin pour nous adapter. Au lieu de le voir comme un obstacle, on gagne à le considérer comme une occasion d’acquérir la force et la confiance qui nous permettra de passer sereinement à l’étape suivante.
Avez-vous trouvé votre moteur ?
Y a-t-il quelque chose qui motive plus l’être humain que l’amour ? Il y a différentes formes d’amour, mais au-delà de celles que nous connaissons, il y a un amour plus profond qui dépasse de loin nos propres besoins. Il se manifeste dans le fait de désirer le bien des autres avant le nôtre. Être témoin d’un tel amour marque nos esprits. C’est ce qui nous inspire chez les personnes qu’on considère « grandes », qui ont de la valeur à nos yeux, car elles ont osé vivre leur « vocation ».
En chacun de nous, il y a ce potentiel, une vocation qui sommeille. À force de chercher des modèles de grandeur autour de nous, on a peut-être enfoui la nôtre sous une tonne de déceptions, mais elle demeure néanmoins notre véritable raison d’être, ce langage d’amour propre à chacun, qui touche par sa beauté, et qui inspire à la grandeur...
Lorsqu’on découvre comment nos ressources et nos talents peuvent changer la vie d’une ou de plusieurs personnes, et qu’on ose croire qu’elles valent le coût de faire les efforts et de persévérer sans nous attendre à voir des résultats immédiats, tout devient possible.
Notre réel moteur n’est donc pas un « quoi » mais un « qui », et l'essence qui fait avancer le moteur, c'est la volonté de voir éclore ce potentiel caché en nous, comme un poussin en formation dans son oeuf, la graine en terre ou le papillon dans son cocon. Plus on investit dans nos projets, plus nos aspirations se préparent à voir le jour.
Ne sous-estimons pas les semences cachées dans notre coeur ! Efforçons-nous de travailler le terreau dans lequel elles ont été déposées !